Vol relatif en groupe

Vol relatif en groupe

La certification de vol relatif en groupe constitue un prolongement de la certification de vol relatif à deux et doit, lui aussi, être dispensé par un entraîneur ou une entraîneuse 2. Avant de passer au vol relatif en groupe, le détenteur d’un brevet A doit réussir un brevet B, ce qui implique non seulement cette certification de chute libre en groupe, mais aussi d’autres exigences pratiques et des examens écrits.

Les zones de sauts doivent avoir un programme de dix sauts afin de laisser l’élève raffiner ses habiletés de vol relatif. L’élève peut accomplir un minimum de 10 sauts avant de commencer son évaluation, ou subir, après chaque groupe de 5 ou 6 sauts, une évaluation progressive avec une entraîneuse ou un entraîneur 2.

L’élève doit effectuer un minimum de 15 sauts à deux. Il est possible de les effectuer avec un entraîneur ou une entraîneuse 2 ou bien avec un détenteur de brevet B ayant obtenu l’approbation d’un entraîneur ou d’une entraîneuse 2. La raison de cette approbation est de veiller à ce que le détenteur de brevet B qui accompagne l’élève ait un niveau de compétence (tant du point de vue de la sécurité que du point de vue de la technique de vol relatif), susceptible d’aider l’élève à s’améliorer.

La certification de chute libre en groupe comporte un minimum de 3 sauts d’évaluation, habituellement plus, durant lesquels l’entraîneur ou l’entraîneuse évalue la technique de l’élève, tout en lui prodiguant des conseils destinés à l’aider dans les exercices suivants:

  • Estimer le point de sortie et le point de déploiement en relation avec la charge (à partir du sol); exécuter les manœuvres appropriées;
  • Effectuer une sortie en vol libre (freeflight) suivie d’une approche pour un accostage, passant d’une seconde à deux secondes;
  • Réussir à diminuer les écarts à la verticale et à l’horizontale avec une descente en delta;
  • Maintenir la proximité appropriée durant toute la descente;
  • Effectuer une dérive à plat adéquate pour une séparation de vol à quatre avec une perte minimale de d’altitude durant la dérive horizontale;
  • Effectuer, sous voilure, des exercices pour éviter les collisions lors du déploiement de la voilure; ces exercices doivent être clairement travaillés et démontrés;
  • Effectuer une série d’exercices pour se remettre d’un piqué en voilure;
  • Faire preuve de vigilance à l’approche finale des voilures et démontrer sa maîtrise dans cette manœuvre.

L’élève doit maintenant régler son niveau et sa proximité pour s’ajuster à ceux de la personne désignée ou de l’entraîneur ou l’entraîneuse, puis accoster. L’emphase est mise sur le fait de maîtriser les niveaux avant l’accostage.

Ce qui importe c’est que l’évaluation finale soit minutieuse et méthodique. L’entraîneuse ou l’entraîneur 2 devrait aider à la planification des quatre ou cinq premières descentes pour que l’élève s’exerce, avant de subir sa première descente d’évaluation, à des habiletés précises telles les différents types de virages.

 

Saut d’évaluation no 1: séquence accompagnée

Habiletés à démontrer:

  • sortie : délai d’une demi-seconde, courte descente en delta;
  • position de la boîte;
  • accostage (mains ouvertes, sans prise);
  • prise;
  • virages (3 types de virages appris lors de plusieurs exercices menant au premier saut d’évaluation);
  • communication;
  • proximité.

On présume qu’au stade de la séparation l’élève a déjà consacré toute une descente à la dérive. Il ou elle doit allouer tout le temps nécessaire à une pleine dérive de cinq secondes, suivie d’un arrondi et d’un déploiement à l’altitude minimale de 3 000 pi (1 000 m)

Les critères de succès sont les suivants:

  • exécuter les actions ou mouvements appropriés avec douceur et maîtrise; à ce stade, la qualité de l’exécution importe plus que la quantité des répétitions;
  • il est plus important de bien exécuter son vol relatif que de se tenter de prendre les prises;
  • il faut bien se positionner avant d’effectuer un virage pour accoster, tout en maintenant son niveau et sa proximité.

À la suite de ce premier saut d’évaluation, l’entraîneuse ou l’entraîneur 2 doit donner à l’élève des conseils précis pour remédier à certaines lacunes. Le programme des quatre ou cinq sauts suivants doit être bien conçu.

 

Saut d’évaluation n° 2: mouvements latéraux

Habiletés à démontrer:

  • réussir une sortie : délai d’une seconde, descente accentuée en delta, accostage rapide;
  • adopter la position de la boîte;
  • réussir un accostage;
  • réussir une prise;
  • mouvements latéraux et se sortir d’une orbite.

Séparation
Critères de succès : trois ou quatre accostages mettant en évidence les techniques appropriées, à partir d’une altitude minimale de 9 500 pi (3 000 m).

 

Évaluation finale:

La dernière sortie en vol libre (freeflight), suivie d’un accostage bien maîtrisé, exige un délai minimal de deux secondes à la sortie. L’élève doit réussir une descente relativement douce, comprenant une approche horizontale à l’accostage, ensuite un accostage avant d’avoir descendu 3 000 pi (1 000 m), c’est-à-dire moins d’une vingtaine de secondes après la sortie.

Maintenir sa proximité implique qu’élève et entraîneur ou entraîneuse soient, dans un premier temps, face à face. On vérifie ensuite l’aptitude de l’élève à suivre, durant un vol relatif, une personne qui se déplace dans les trois directions : vers le haut et le bas, l’avant et l’arrière, la gauche et la droite. L’élève doit ensuite accoster en douceur. On teste trois déplacements dans une descente d’une altitude de 9 500 pi (3 000 m).

Les habiletés requises sont les suivantes:

  • exécuter une sortie avec un plein délai de deux secondes, et une descente en delta plus accentuée;
  • adopter la posture de la boîte;
  • réussir un accostage;
  • réussir une prise;
  • réussir des virages et des mouvements latéraux en chute libre.

Séparation:
l’élève doit réussir une dérive à l’horizontale en position à plat pour se séparer d’une formation d’un vol relatif à quatre, puis déployer sa voilure avant d’atteindre 3 000 pi (1 000 m).

 

Les critères de succès sont les suivants:

  • effectuer une sortie d’une altitude minimale de 9 500 pi (3 000 m) et effectuer un plus de grand nombre de manœuvres à partir d’une altitude supérieure;
  • réduire un délai de deux secondes en moins de 3 000 pi (1 000 m) ou en moins de 25 secondes de la sortie, en démontrant une maîtrise de l’approche;
  • réussir trois ou quatre points (ou davantage à une altitude supérieure), démontrant les techniques appropriées de saut, d’approche et d’accostage;
  • réussir pleinement une dérive suivie d’une séparation horizontale d’une formation à quatre, avec perte minimale d’altitude, tout en conservant sa proximité à l’horizontale.

Par exemple, dans un premier temps, l’entraîneur ou l’entraîneuse 2 reculerait de 6 pi (2 m), et descendrait de 3 pi (1 m), pour virer ensuite de 90°. Dans un deuxième temps, l’entraîneuse ou l’entraîneur serait positionné à 6 pi (2 m) de côté et à 3 pi (1 m) plus haut, et tourné de 90°. Dans un troisième temps, l’entraîneur ou l’entraîneuse se placerait 6 pi (2 m) en avant et 3 pi (1 m) au-dessus. Chaque fois, l’élève doit accoster l’entraîneur ou l’entraîneuse en face à face à deux, démontrant sa maîtrise de tous les mouvements menant à l’accostage.

Enseignement de la dérive.